Image tiré d'une vidéo d'un groupe rebelle à Bujumbura publiée par Reuters |
Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition Pablo de Greiff a indiqué que les termes comme "situation explosive" utilisés dans les médias ou dans des conversations n'ont pas une véritable définition d'un point de vue légal mais que d'une manière générale ils servent à décrire une situation qu'on prédit et non pas exactement la situation telle qu'elle se présente sur le terrain.
"Notre travail ne consiste pas à prédire mais nous analysons en nous basant sur la loi ce qui s'est passé
sur le terrain."
Et pour ceux qui disent que la situation est normale, Pablo de Greiff leur demande de tenir compte aussi du nombre de victimes qui ont péri dans la crise, le nombre des réfugiés qui traversent les frontières, la préoccupation des burundais à l'intérieur et à l'extérieur du pays ainsi que la préoccupation exprimée par la communauté internationale.
"Ce n'est pas vraiment notre travail de façon légale de qualifier la situation de normale ou non." a signalé Pablo de Greiff.
"Notre tâche est de mener des enquêtes neutres, impartiales et objectives basées sur le droit international afin de comprendre ce qui s'est réellement passé pour ensuite mettre fin au cycle de violence et d'impunité." a terminé son intervention Pablo de Greiff tout en appréciant la sagesse des Accords d'Arusha qui, en plus de la Commission Vérité et Réconciliation, prévoient des mécanismes de Justice transitionnelle pour faire face à la question d'impunité.
Les experts de l'ONU rendront compte des premières conclusions de l'enquête au Conseil des droits de l'homme le 21 mars prochain.
Le rapport final étant attendu au mois de septembre 2016 à Génève.
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