Après la
participation dans certaines activités du parti au pouvoir au Burundi, certains
Imbonerakure retournent dans le camp des réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie pour
semer la terreur. Le cas flagrant est d’un certain Jean Bosco HAKIZIMANA qui bénéficie pourtant du statut de réfugié.
'’La plupart des gens me connaissent sous le nom de
HAKIZIMANA Jean Bosco. Ils connaissent aussi l’endroit où je mène les activités.
Et là nous poursuivons la mission comme d’habitude.’’, lance Jean Bosco HAKIZIMANA dans sa présentation à
Nyanza-
Lac dans un meeting du CNDD-FDD pour le référendum.
Après ce meeting du
CNDD-FDD, Jean Bosco HAKIZIMANA a traversé la frontière et est retourné dans le
camp de Nyarugusu en Tanzanie où il bénéficie d’un statut de réfugié.
Informée sur la situation, la police de Nyarugusu l’a arrêté à son retour dans le camp et l'a détenu pendant quelques jours pour le libérer à
la fin de la semaine dernière. Une libération qui a semé la panique à l’intérieur
du camp.
‘’Nous ne sommes pas en sécurité. Vous dont la
voix peut porter loin, alertez s’il vous plaît parce que nous risquons d’être
assassinés dans ce camp. Les agents de protection ne nous portent aucun
secours. La police ne sert à rien non plus parce qu’elle collabore avec eux.
Même si elle les arrête, elle les libère immédiatement.'', s'est lamenté l'un des réfugiés de Nyarugusu.
L’une des autorités
du camp de Nyarugusu nous a indiqué qu’il n’avait pas le droit de parler aux
journalistes étrangers. Mais les réfugiés de Nyarugusu sont inquiets du fait que
l’imbonerakure Jean Bosco Hakizimana réside toujours dans le camp et qu’il
serait entrain de planifier la perturbation de la sécurité en complicité avec
d’autres imbonerakure.
Entretemps, ce
jeudi, 17 mai 2018, la police a arrêté trois réfugiés burundais dans le camp de
Nyarugusu et leurs téléphones portables ont été saisis.