samedi 27 juillet 2019

44 martyrs du Burundi sur la voie de la canonisation


Une étape historique s’est déroulée le 21 juin dernier pour l’Église burundaise: l’ouverture de la phase diocésaine du procès de canonisation de 44 martyrs, tués entre 1972 et 1997. 
Il s’agit de la première cause de canonisation ouverte dans le pays. 
Les évêques du Burundi ont reconnu en ces témoins des «modèles de fraternité».

Adélaïde Patrignani (avec Fides et dacb.org) – Cité du Vatican

Avec cette première ouverture de la phase diocésaine d’un procès de canonisation au Burundi, l’Église locale a voulu «célébrer un groupe de personnes qui, au nom de Jésus, ont offert leurs vies pour montrer que notre fraternité dans le Christ est plus importante que l’appartenance à un groupe ethnique». «C’est un grand témoignage, un message que nous considérons vraiment nécessaire pour tous les chrétiens. Nous souhaitons célébrer la fraternité chrétienne», ont également déclaré les évêques du pays à cette occasion.

Ce procès concerne deux missionnaires xavériens et une bénévole, tous de nationalité italienne, tués à Buyengero en 1995, un prêtre burundais tué à Gitega en 1972 et 40 jeunes séminaristes du séminaire

vendredi 19 juillet 2019

Un leader des jeunes burundais : ‘’Il n’y a pas de révolution sans conscience.’’


Membre fondateur et président du Centre pour le Renforcement de l’Education et du Développement de la Jeunesse, CREDEJ en sigle, Arsène ARAKAZA dirige également le Mouvement International de la Jeunesse Burundaise, MIJB en sigle. 
Lorsque la crise de 2015 a éclaté, Arsène ARAKAZA était étudiant à l’Université du Burundi.

Monsieur Arsène ARAKAZA, vous avez dirigé des révoltes, des résistances à l’université du Burundi avant 2015. Vous avez également contesté le troisième mandat de Pierre NKURUNZIZA en 2015 mais à la même période de l’année, vous avez été contraint de fuir le pays. Avez-vous des remords aujourd'hui, quatre ans après ?  

C’est vrai, j’ai participé dans des mouvements de revendications avant même le troisième mandat

lundi 17 juin 2019

‘’Si les burundais veulent croire qu’il est né avec les semences, c’est leur droit en fait.’’



Certains symboles de la monarchie sont de retour au Burundi depuis quelques mois. 

En plus de cela, la constitution de 2005 et celle de 2018 autorisent le retour de la monarchie dans le pays. 

L’article 4 de la Constitution du 7 juin 2018 stipule que ‘’Le statut et le rétablissement de la monarchie doivent faire l'objet du référendum, …’’

Entretien avec l’historien Professeur Docteur Joseph GAHAMA

Professeur, il y a des symboles de la monarchie qui sont de retour actuellement au Burundi et puis la Constitution du pays n’écarte pas le retour de la Monarchie. Pensez-vous qu’il est facile de restaurer la Monarchie dans le pays ?


Je vous remercie. Je suis un historien et un historien n’est pas un devin. C’est-à-dire que je ne peux pas prévoir l’avenir. Ce que nous, nous faisons, nous les historiens, nous analysons les faits par rapport au passé et par rapport au présent. 
Vous dites qu’il y a probablement des signes de la Monarchie qui pourraient augurer un avenir qui

vendredi 14 juin 2019

Pourquoi le briefing sur le Burundi sans Kafando ?

Michel Kafando - Photo ONU

Aucun motif n’est évoqué mais l’envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU sur le Burundi ne sera pas présent ce vendredi pour briefer le Conseil de Sécurité sur la situation du Burundi.

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies annonce que c’est le sous-secrétaire chargé de l’appui à la consolidation de la paix, Oscar Fernandez-Taranco, qui va informer le Conseil sur la situation au Burundi.

Le Commissaire de l'Union Africaine à la Paix et à la Sécurité, Smaїl Chergui sera également absent dans la salle mais sera

mercredi 5 juin 2019

Les Médailles de Bronze de Boxe rentrent à Bujumbura, est-ce la fin du calvaire ?



Il est prévu que les 5 boxeurs de l’équipe nationale de boxe du Burundi prennent finalement l’avion pour Bujumbura ce jeudi. Ces représentants du Burundi dans le Championnat d’Afrique de Boxe, qui s’est tenu à Libreville du 12 au 17 mai, étaient retenus dans la capitale gabonaise pour non-paiement des frais d’hébergement qui s’élevaient déjà à plus de 11 mille dollars américains.

Cité par certains médias burundais, le président de la fédération