jeudi 23 mai 2019

Dossier des 5 boxeurs burundais: un ancien officiel veut prêter mais le gouvernement traîne


Les frais à payer dépassent actuellement les cinq mille dollars américains pour rendre libres les cinq boxeurs de l’équipe nationale du Burundi. Un ancien officiel burundais résidant à Libreville s’est proposé de payer ces frais à condition d’être remboursé.

Les sources gabonaises expliquent que l’ancien administratif burundais est prêt à payer tous les frais nécessaires pour permettre aux cinq représentants du Burundi de rentrer sains et saufs dans le pays. 
Ces burundais, qui sont à Libreville parce qu’ils y ont représenté le pays dans le championnat d’Afrique de Boxe, vivent aujourd’hui dans de très mauvaises conditions.
‘’Ils ne mangent, désormais, qu’une seule fois par jour’’, rapporte le

lundi 20 mai 2019

Les médailles de bronze du Burundi risquent la belle étoile à Libreville

Les 5 athlètes burundais à Libreville
devant le ring de Boxe-Mai 2019

Ils ont décroché deux médailles de bronze dans le Championnat d’Afrique de Boxe qui s’est clôturé ce vendredi au Gabon. Mais la situation se complique pour les cinq représentants du Burundi qui se retrouvent coincés dans un hôtel à Libreville faute de moyens financiers.

Le président de la fédération burundaise de boxe, l’entraîneur, et les trois boxeurs ont fait de leur mieux sur le ring mais ils ne savaient pas que le plus compliqué du trajet les attendait hors du ring. 
Les autorités gabonaises ont confisqué le passeport d’Eric NDAYISHIMIYE, le président de la fédération burundaise de boxe et celui de Côme NDAYISHIMIYE, l’entraîneur. 
Pour cause, les 4680 dollars américains pour les neuf nuitées passées dans l’hôtel Ngonemono de Libreville n’ont pas été payés.


Qui devrait régler la facture ?

Le chef de la délégation burundaise qui ne s’est finalement pas présenté à Libreville durant toute la

jeudi 16 mai 2019

Le président NKURUNZIZA saisit les biens d’une quarantaine de ses ‘’ennemis’’


La liste des personnes visées par la saisie contient 41 noms des burundais dont la plupart sont en exil. 
Les membres de la société civile, les politiques, les journalistes et les présumés putschistes de 2015 sont parmi ces burundais dont les meubles, les immeubles et les propriétés foncières sont saisis par le pouvoir de Gitega.

Le pouvoir de Pierre NKURUNZIZA saisit d’abord les biens palpables des 9 présumés putschistes de 2015 qui sont actuellement détenus au Burundi. 

Le Général Major Cyrille NDAYIRUKIYE perd cinq immeubles. Deux immeubles du Général Major

lundi 6 mai 2019

Un militant à Bujumbura : ''Si moi et Pierre Nkurunziza avons perdu des amis que personne ne voulait perdre, je n'ai pas peur.''

Très actif dès le début des manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza en avril 2015, M.D a assisté à la répression sanglante de la contestation. Tenté à plusieurs reprises de fuir le Burundi, l'habitant de Bujumbura a finalement décidé de rester dans le pays natal. Il est convaincu que Dieu peut le protéger et que la mort est naturelle. Il indique qu'il n'a pas peur de la mort parce que même le président Pierre Nkurunziza n'a pas pu protéger certains de ses amis contre la mort.


Monsieur M.D, vous avez combattu l'injustice avant et tout particulièrement après l'approbation de la candidature de Pierre Nkurunziza au troisième mandat. 

vendredi 26 avril 2019

Un ancien manifestant : ‘’Il m’arrive de penser que je me suis adressé à des sourds’’

Activiste au sein du FOCODE lors des manifestations de 2015, Aimé KWIZERA est, aujourd’hui, membre de l’équipe de communication au sein de SOS Torture Burundi.
Mais, ce manifestant de première heure s’est entretenu avec ‘’Le Mandat’’ à titre personnel.
Lors des premières manifestations, qui ont suivi la proclamation de la candidature du président Pierre Nkurunziza au troisième mandat, Aimé KWIZERA affirme avoir assisté à l’assassinat par balle du jeune Jean Népomuscène KOMEZAMAHORO, l'une des premières victimes du mandat contesté. 


Monsieur Aimé Kwizera, le 26 avril c’est une date qui vous rappelle sans doute un meurtre qui a été commis sous vos yeux à Cibitoke il y a quatre ans. Pouvez-vous nous donner des précisions sur ce qui s’est réellement passé au cours de cette première journée de manifestation contre le troisième mandat ?

Le 26 avril 2015 me rappelle beaucoup de choses.

Mais deux sont restées gravées dans ma mémoire :

1° L'unité d'un peuple pour défendre sa constitution, pour barrer la route au totalitaire, pour exiger aux dirigeants d'être l'exemple de respect de la loi.
Une Image d'une jeunesse défendant l'idéal, unie pour tracer une voie vers une nation dans laquelle l'on défend ensemble un idéal sans considération d'origine, de classe sociale, ou d'appartenance ethnique.
Des milliers de jeunes avec un seul mot d'ordre: "Non au 3ème mandat"

2° Vers la fin de la journée, 15 heures passées d'une quarantaine de minutes, la satisfaction a cédé à