lundi 15 juin 2020

Burundi : un pays sans président de la République.

Pierre NKURUNZIZA ( Crédit Photo Présidence du Burundi )

Depuis le lundi dernier, le Burundi n’a pas de président de la République après la mort de Pierre Nkurunziza.
La cour constitutionnelle, qui a le pouvoir de statuer sur la continuité au haut sommet de l’Etat dans une telle circonstance, a décidé que l’intérim n’était pas nécessaire.

Dans son arrêt du 12 juin 2020, la cour constitutionnelle décide « que l’intérim n’est pas nécessaire » et « qu’il faut procéder, le plus tôt possible, à la prestation de serment du Président élu en la personne de Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE ».

Mais en attendant l’investiture d’Evariste Ndayishimiye qui est programmé pour ce jeudi au stade

mardi 17 septembre 2019

Burundi : Pourquoi la commission d’enquête alerte-t-elle sur les élections de 2020?

La Commission d’enquête sur le Burundi présente son rapport final à la mi-journée de ce mardi à Genève. Mais avant cette présentation attendue à la 17ème réunion de la 42ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Commission d’enquête a déjà alerté sur d’éventuelles violations des droits de l’homme liées au processus électoral en cours.
Publié par la Radio Publique Africaine
‘’Nous disons à la communauté internationale de ne pas seulement enquêter sur ce qui est fait mais il faut aussi prendre les mesures, avoir les instruments, pour éviter que ça se fasse. », a déclaré le président de la Commission d’enquête sur le Burundi, dans la conférence de presse de ce jeudi, pour expliquer le rôle des huit facteurs de risque évoqués dans le nouveau rapport.
L’insécurité et l’instabilité socio-politique, la faiblesse des structures étatiques en particulier le système judiciaire, et

samedi 27 juillet 2019

44 martyrs du Burundi sur la voie de la canonisation


Une étape historique s’est déroulée le 21 juin dernier pour l’Église burundaise: l’ouverture de la phase diocésaine du procès de canonisation de 44 martyrs, tués entre 1972 et 1997. 
Il s’agit de la première cause de canonisation ouverte dans le pays. 
Les évêques du Burundi ont reconnu en ces témoins des «modèles de fraternité».

Adélaïde Patrignani (avec Fides et dacb.org) – Cité du Vatican

Avec cette première ouverture de la phase diocésaine d’un procès de canonisation au Burundi, l’Église locale a voulu «célébrer un groupe de personnes qui, au nom de Jésus, ont offert leurs vies pour montrer que notre fraternité dans le Christ est plus importante que l’appartenance à un groupe ethnique». «C’est un grand témoignage, un message que nous considérons vraiment nécessaire pour tous les chrétiens. Nous souhaitons célébrer la fraternité chrétienne», ont également déclaré les évêques du pays à cette occasion.

Ce procès concerne deux missionnaires xavériens et une bénévole, tous de nationalité italienne, tués à Buyengero en 1995, un prêtre burundais tué à Gitega en 1972 et 40 jeunes séminaristes du séminaire

vendredi 19 juillet 2019

Un leader des jeunes burundais : ‘’Il n’y a pas de révolution sans conscience.’’


Membre fondateur et président du Centre pour le Renforcement de l’Education et du Développement de la Jeunesse, CREDEJ en sigle, Arsène ARAKAZA dirige également le Mouvement International de la Jeunesse Burundaise, MIJB en sigle. 
Lorsque la crise de 2015 a éclaté, Arsène ARAKAZA était étudiant à l’Université du Burundi.

Monsieur Arsène ARAKAZA, vous avez dirigé des révoltes, des résistances à l’université du Burundi avant 2015. Vous avez également contesté le troisième mandat de Pierre NKURUNZIZA en 2015 mais à la même période de l’année, vous avez été contraint de fuir le pays. Avez-vous des remords aujourd'hui, quatre ans après ?  

C’est vrai, j’ai participé dans des mouvements de revendications avant même le troisième mandat

lundi 17 juin 2019

‘’Si les burundais veulent croire qu’il est né avec les semences, c’est leur droit en fait.’’



Certains symboles de la monarchie sont de retour au Burundi depuis quelques mois. 

En plus de cela, la constitution de 2005 et celle de 2018 autorisent le retour de la monarchie dans le pays. 

L’article 4 de la Constitution du 7 juin 2018 stipule que ‘’Le statut et le rétablissement de la monarchie doivent faire l'objet du référendum, …’’

Entretien avec l’historien Professeur Docteur Joseph GAHAMA

Professeur, il y a des symboles de la monarchie qui sont de retour actuellement au Burundi et puis la Constitution du pays n’écarte pas le retour de la Monarchie. Pensez-vous qu’il est facile de restaurer la Monarchie dans le pays ?


Je vous remercie. Je suis un historien et un historien n’est pas un devin. C’est-à-dire que je ne peux pas prévoir l’avenir. Ce que nous, nous faisons, nous les historiens, nous analysons les faits par rapport au passé et par rapport au présent. 
Vous dites qu’il y a probablement des signes de la Monarchie qui pourraient augurer un avenir qui