Le rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires Christof Heyns a parlé des récentes allégations d’exécutions du mois de décembre 2015 lorsqu’il répondait aux questions des journalistes.
« Nous avons reçu des rapports, de
l’extérieur bien sûr, à propos des allégations de l’année dernière qui disent
qu’il y a eu plus de quatre cents exécutions extrajudiciaires. Nous ne sommes
pas en mesure de vérifier ces chiffres mais à partir des discussions que nous
avons eu avec des gens, des témoins ainsi que d’autres personnes impliquées
d’une manière ou d’une autre, il semble clair que de telles exécutions ont eu
lieu et il semble également clair que
les différentes parties ont usé de la force hors la loi. », a indiqué le chef de la délégation des Nations Unies en rapport avec les droits de l’homme au cours d’un point de presse de ce mardi 8 mars 2016.
les différentes parties ont usé de la force hors la loi. », a indiqué le chef de la délégation des Nations Unies en rapport avec les droits de l’homme au cours d’un point de presse de ce mardi 8 mars 2016.
Chistof Heyns a
poursuivi son intervention en disant qu’il y a également de solides allégations
de tortures et d’enlèvements.
« Il est
crucial de redresser la situation de façon à éviter d’éventuelles violations en
obtenant également les moyens de vérifier les faits sur le terrain. Le
gouvernement a accepté que l’effectif d’observateurs de l’Union Africaine passe
de 32 à 100. » a ajouté Christof Heyns avant de signaler que c’est
absolument crucial de briser ce cycle de violence.
Le rapporteur
spécial de l’ONU espère également qu’une fois mis en place, le système de
vérification des observateurs pourra assurer qu’il n’y ait pas d’impunité.
Le terme "impunité" est également revenu au cours de l’intervention de Pablo de Greiff le rapporteur spécial de l'ONU sur la promotion de la vérité, de la
justice, de la réparation et des garanties de non répétition.
Dans cette
première phase de la mission, qui a débuté le 1er mars, les deux experts de l’ONU étaient accompagnés de
Mayab Sahli-Fadel la rapporteuse spéciale de l’Union Africaine sur les
réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées et les migrants en
Afrique.
La seconde étape
de la mission verra un autre déploiement de neuf observateurs des droits de
l’homme au Burundi dans environ quatre jours au Burundi.
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