mardi 19 mars 2019

Du sang sur les mains de l’ombudsman ?



Après son annulation jeudi, la rencontre entre Edouard NDUWIMANA et les Burundais résidant à Durban a finalement eu lieu ce samedi dans les enceintes du Denis Hurley Centre. 
Certains burundais, qui attendaient avec impatience ce meeting, ont mis en cause la crédibilité de l'Ombudsman burundais.

A part l’un des membres du CNDD-FDD qui a demandé à l’Ombudsman de redoubler d’efforts pour convaincre plusieurs leaders politiques à rentrer dans le pays, la plupart des interventions se sont focalisées sur les crimes

lundi 18 mars 2019

Un Burundais de Durban accuse l’Ombudsman de l’avoir condamné à mort en 2012

Durban, Denis Hurley Centre,
Le 16 mars 2019


En pleine session de questions-réponses ce samedi à Durban, un Burundais a rappelé à l’Ombudsman un événement qui se serait produit il y a six ans. 
Edouard NDUWIMANA, ministre de l’intérieur à l’époque, aurait ordonné l’exécution de G.H.

‘’Il y a quelques années, vous aviez demandé aux agents du SNR de me mettre dans un endroit que je méritais. Pensez-vous qu'un jour vous n'irez pas là où vous vouliez qu’on me mette ?’’, a demandé G.H à Edouard NDUWIMANA dans la salle de conférence de Durban.

‘’J'avais été arrêté dans un rassemblement de l’ADC-Ikibiri programmé à Gatumba lorsque vous êtes venus nous rendre visite au SNR.’’, a-t-il ajouté.

L’Ombudsman semblait ne pas se souvenir

Dossier des radiations : 5 organisations contre le gouvernement du Burundi à Arusha


Cinq organisations burundaises seront à Arusha pour la seconde fois ce lundi pour accuser le gouvernement du Burundi d’avoir violé la constitution en les radiant. Le gouvernement du Burundi sera également présent à la Cour Est-Africaine pour défendre sa décision de les radier en octobre 2016.

La Cour de Justice de l’East African Community entendra encore une fois les plaidoiries des deux parties ce lundi, 18 mars 2019.
‘’Nous réclamons nos droits de continuer à opérer sur

vendredi 15 mars 2019

La famille, d’un officier ex-FNL en cavale, menacée au Burundi


Elle n’était pas encore inquiétée depuis que son mari a fui le pays au        début du mois de février 2019. 
La femme de Major Herménégilde BASABOSE craint pour sa sécurité et celle de leurs enfants depuis la réunion tenue à Gatunguru dans la nuit de ce jeudi.

Une source, qui affirme avoir participé à la réunion, indique que certains militaires et policiers résidant dans la localité de Gatunguru de la commune Mutimbuzi province Bujumbura se sont rencontrés pour analyser le cas de la famille Herménégilde BASABOSE.
‘’Nous ne pouvons pas tolérer que l’épouse d’un rebelle continue de se balader

jeudi 14 mars 2019

L'ombudsman échappe aux protestations des burundais de Durban

Denis Hurley Centre, Durban, le 14 mars 2019

Edouard NDUWIMANA a annulé ce jeudi sa rencontre avec les burundais qui résident dans la ville de Durban en Afrique du Sud. L'ombudsman burundais allait faire face aux manifestations de colère de ces burundais, selon certaines sources sur place.

La rencontre d'Edouard NDUWIMANA avec les burundais résidant à Durban était programmée pour ce jeudi à partir de 15 heures, indiquent les sources sur place.
''C'est le représentant du parti CNDD-FDD à Durban qui avait transmis le message

Plus de 150 mille réfugiés burundais quitteront la Tanzanie d'ici 2020


Le HCR estime qu'en décembre 2020, la Tanzanie sera le pays le moins peuplé de la sous-région en termes de réfugiés burundais. Selon ces estimations, l'effectif des réfugiés burundais diminuera également au Rwanda et en RDC alors qu'il y aura une montée d'effectifs en Ouganda.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés prévoit que 96000 réfugiés burundais retourneront au Burundi en provenance des camps des réfugiés tanzaniens d'ici fin 2019.
Le même effectif quittera la Tanzanie pour rentrer au Burundi en 2020 selon le HCR.

Selon ces prévisions du HCR, la Tanzanie ne comptera que 31000 réfugiés à la fin de l'année 2020.

Le pays, qui compte actuellement plus de 200000 réfugiés burundais, deviendra alors le pays abritant le plus petit nombre de réfugiés dans la sous-région en 2020 selon le HCR.

''En principe, nous ne faisons pas la propagande pour le retour au Burundi, mais nous assistons ces réfugiés qui indiquent avoir pris un choix libre et mûri de retourner volontairement au pays en sécurité et avec dignité'', souligne le HCR dans son plan régional de réponse pour les réfugiés burundais.

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Le HCR signale, toutefois, qu'il y a quarante deux mille réfugiés burundais qui ont fui les crises d'avant 2015 et qui ne sont pas concernés par ce plan de réponse régional.

En fin décembre 2020, le Rwanda aura un total de 67000 réfugiés burundais, l'Ouganda abritera 42000 réfugiés burundais, et la République Démocratique du Congo comptera 35000 réfugiés burundais sur son territoire selon les estimations du HCR.


mercredi 13 mars 2019

Les enquêteurs de l’ONU déplorent leur clandestinité perpétuelle au Burundi

D. Diène devant le Conseil des Droits de l'Homme 12 mars 2019

La quarantième session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a été une occasion pour la Commission d’Enquête sur le Burundi de dénoncer encore une fois le refus de coopération affiché par le pouvoir de Gitega depuis plus de deux ans. La Commission a, toutefois, promis de toujours travailler en cachette sur le territoire burundais pour

mardi 12 mars 2019

Les réfugiés-anciens porteurs d’armes effrayés par des zones de quarantaine en Tanzanie

Photo Dreamstime



Depuis quelques jours, les anciens membres des forces burundaises de sécurité et de défense du camp des réfugiés de Nyarugusu suspectent leur éventuelle mise en quarantaine. 

Un grand bâtiment situé à l’intérieur du camp pourrait servir à la mise en application de l’opération.





L’information circule dans le camp à travers les anciens militaires, policiers et politiques burundais. Ils indiquent que les autorités tanzaniennes envisagent de les isoler dans

Un député de Rwasa contraint de tourner définitivement le dos à l'assemblée nationale

Ngurdoto-Arusha, le 25/10/2018, Dialogue Inter-Burundais

Après avoir été accusé de planifier l'assassinat du président de la République, Pierre Célestin NDIKUMANA vivait dans la peur à Bujumbura.

Le président du groupe parlementaire de la coalition Amizero y'Abarundi s'est senti tranquille lorsqu'il s'est retrouvé de l'autre côté de la frontière pour participer au dialogue inter-burundais d'Arusha.



C'est au cours du cinquième round du dialogue inter-burundais d'Arusha que Pierre Célestin NDIKUMANA est apparu publiquement pour la dernière fois. Ce député, qui faisait

lundi 11 mars 2019

Trop tard, la justice du Burundi n’a plus le droit de juger les assassins de NDADAYE


Une juriste burundaise très expérimentée pense que la justice burundaise a perdu la main dans le dossier de l’assassinat du président Melchior NDADAYE.

Selon elle, la justice burundaise n’est plus compétente pour poursuivre de nouveaux présumés auteurs de l’assassinat du héros national de la démocratie plus de vingt ans après le crime. 

Il y a pourtant plus de trois mois, la justice burundaise a arrêté et détenu quatre officiers retraités de l’ancienne armée.

Le procureur général de la République considère les quatre retraités comme