Il a participé à presque toutes les protestations contre la révision de la constitution qui visait à accorder un mandat supplémentaire au président de la République.
En 2014, Chauvineau MUGWENGEZO en collaboration avec le président du parti MSD ont planifié une manifestation, déguisée en sport de masse, pour, entre autres, contester un éventuel mandat supplémentaire du président Pierre Nkurunziza qui se profilait déjà à l'horizon.
La révolte a été réprimée à coups de balles réelles par la police burundaise qui n'a pas hésité à attaquer la permanence nationale du parti MSD où s'étaient retranchés Chauvineau MUGWENGEZO, Alexis SINDUHIJE ainsi que certains membres de leurs partis respectifs.
Reconnu actuellement comme président de l'UPD-Zigamibanga par une partie des membres suite aux crises répétitives au sein du comité central de ce parti, Chauvineau MUGWENGEZO se dit toujours déterminé à combattre un système qui a violé et la constitution et l'accord d'Arusha.
En ma qualité de Vice-président et Porte-parole de
l'ADC-Ikibiri, j'ai participé à la Manifestation du 8 Mars 2014 pour contester
l'élan et la menace de Nkurunziza de violer la Constitution de la République du
Burundi et d'autres pratiques qui mettaient en péril les acquis d'Arusha. C'est
ainsi que nous avons lancé, dans le cadre de l'ADC-Ikibiri, un ultimatum visant
à obtenir, de la part du pouvoir, la renonciation de tout projet de révision de
la Constitution. Après plusieurs tractations avec le pouvoir qui nous a envoyé
des émissaires pour nous convaincre de surseoir à notre ultimatum, nous avons campé
sur notre décision de manifester pour le 08/03/2014. La nuit du 7 au 8 mars a
été caractérisée par beaucoup de messages y compris notre assassinat, SINDUHIJE
et moi-même, en pleine manifestation. Mais nous avons campé sur notre position.