jeudi 17 novembre 2016

Burundi: Pourquoi les pourparlers inter-burundais ne sont pas possibles sur le sol burundais.

Tatien SIBOMANA (Porte-Parole du parti UPRONA indépendant



        Plusieurs raisons ont été évoquées par un cadre du parti UPRONA indépendant au lendemain d’une polémique provoquée par les propos de Jamal Benomar qui a laissé croire que ce dialogue politique pouvait se tenir au Burundi.

        Premièrement, selon Tatien Sibomana, la sécurité n’est pas assurée pour les politiques et les activistes de la société civile qui devraient participer à un dialogue inclusif au Burundi. 

Et si un dialogue véritable et inclusif devait se tenir au Burundi, poursuit Tatien Sibomana, il faudrait d’abord que les participants soient en sécurité et cela veut dire qu’il doit y avoir les forces neutres sur terrain. ‘’Nous allons revenir donc à la case de la MAPROBU’’, a-t-il précisé.

        Deuxième conditionnalité, explique ce cadre de l’UPRONA non reconnu par le pouvoir de Bujumbura, c’est que les mandats d’arrêt qui pèsent sur tous ces gens qui ont pris le chemin de l’exil soient levés.  Il explique que tous ces politiques, membres de la société civile et journalistes qui ont fui l'insécurité ne peuvent pas envisager de rentrer au Burundi sans que ces mandats d'arrêt ne soient annulés.

        Troisième conditionnalité, ‘’nous devons nous entendre sur la médiation’’, indique Tatien Sibomana en ajoutant que ‘’il est hors de question que la médiation soit assurée par la fameuse CNDI du parti CNDD-FDD.’’ parce que, dit-il, 

        ‘’ça engendre d’ailleurs la conditionnalité numéro quatre, nous devons nous entendre sur quoi discuter’’. Selon Tatien Sibomana, tout le monde sait que la crise actuelle a été causée par ces gens qui ont violé l’Accord d’Arusha de Paix et de Réconciliation et la Constitution qui en est issue. Pour lui donc, cette Commission Nationale de Dialogue Inter-burundais, qui prône la révision voire même l’abrogation pure et simple de l’Accord d’Arusha, n’est pas capable de diriger les pourparlers. 

        Enfin, ce cadre de l’UPRONA indépendant signale qu’il faudrait s’entendre sur la période que devrait durer ce dialogue. Selon lui, le dialogue véritable doit se clôturer le plus vite possible pour passer à la phase des institutions légitimes pour préparer par la suite les institutions globales issues des élections crédibles. 

        Dans cette analyse qu’il a faite sur la radio Inzamba, ce cadre de l’UPRONA de l’opposition Tatien Sibomana conclut qu’étant donné la situation actuelle du pays un dialogue crédible et inclusif est impossible sur le sol burundais.      

samedi 13 août 2016

Burundi: Le Barreau de Génève crie aux Représailles Institutionnalisées envers 4 Avocats burundais.



Me Armel Niyongere (Président de l'ACAT-Burundi)

C’est par ces mots que l’Ordre des Avocats de Génève (ODAGE) tente de dissuader le gouvernement du Burundi de la démarche de radier 4 Avocats du barreau de Bujumbura.

A travers une correspondance adressée au procureur général, l’ODAGE exhorte les autorités burundaises à retirer immédiatement la

dimanche 17 avril 2016

Burundi: Manifestation Préventive des Anti-Troisième Mandat...le 17 Avril comme aujourd'hui.




        Plus d’un millier de partisans de l’opposition manifestent en petits groupes en plein centre-ville Bujumbura. 
La police y est également très présente dans cette journée du 17 Avril 2015. 
Les activités sont paralysées au centre-ville principalement aux alentours de l’ancien marché central de Bujumbura.

         Les grandes figures de l’opposition comme le député Jean Minani du FRODEBU Nyakuri, Chauvineau Mugwengezo de l’UPD-Zigamibanga, le député Issa Ngendakumana et Léonce Ngendakumana du FRODEBU participent à la manifestation. 
C’est d’ailleurs l’Alliance de l’opposition ADC-Ikibiri qui a lancé un appel de la toute première manifestation effective contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.Les frondeurs du CNDD-FDD ont également appelé la population à descendre dans les rues pour protester contre un mandat présidentiel de trop.

A l’aide des gaz lacrymogènes et des canaux à eau, la police disperse les

mercredi 13 avril 2016

Burundi: Le Président de l’Assemblée Nationale refuse de rencontrer l’Envoyé Spécial de l’ONU…le 13 Avril comme aujourd’hui.

Pie Ntavyohanyuma et Gervais Rufyikiri dans le Congrès du CNDD-FDD 25/04/2015 (Photo@Iwacu)






         Le Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a rendez-vous avec le Président de l’Assemblée Nationale Pie Ntavyohanyuma ce premier jour de sa visite au Burundi mais la rencontre est annulée à la dernière minute.

« Ils devraient se rencontrer à 10heures mais le Président de l’Assemblée Nationale avait

lundi 11 avril 2016

Burundi: Manifestation Explosive pour soutenir le 3ème Mandat de Pierre Nkurunziza … le 11 Avril comme aujourd'hui.




        Le Samedi, 11 Avril 2015, les Abagumyabanga chantent dans les rues de Bujumbura au rythme de « Twarahiye yemwe twarahiye Pita Nkurunziza azitoza … Twarahiye yemwe twarahiye Pita Nkurunziza azitoza … » pour dire « Nous avons juré, nous avons juré, Pierre Nkurunziza va être Candidat aux présidentielles ! ».

Plusieurs milliers de membres du parti CNDD-FDD, venus des différentes provinces de l’intérieur du pays pour la plupart, manifestent dans la capitale pour soutenir la 3ème candidature de Pierre Nkurunziza aux élections présidentielles. Les organisateurs donnent un chiffre de 50000 mais sur place l’effectif des manifestants est estimé à moins de 5000.

        La manifestation s’organise en trois étapes. Ils se rassemblent d’abord dans