vendredi 15 janvier 2021

COVID-19 : Qui contraint Ndayishimiye à « jouer la transparence » ?

Lundi, 11/01/2021 Début de la Campagne de dépistage de masse à Kanyosha (Sud de Bujumbura) 

Les passagers du transport en commun portent des masques depuis jeudi, 14 janvier 2021. Les conducteurs des véhicules de transport, eux, ont l’obligation de les porter depuis mercredi. Juste avant et après la relance de la campagne de dépistage, les autorités burundaises multiplient des déclarations en faveur de la lutte contre la COVID-19. Néanmoins, les décisions prises cachent mal un souhait de visibilité sur la scène des ennemis féroces de la pandémie mondiale. C’est l’avis de certains analystes qui estiment qu’il y a une main européenne qui pousse le pouvoir de Gitega à reconnaître le virus dont il a nié l’impact depuis longtemps.

Dans son message de « vœux de bonheur et de bonne santé » à tous les Burundais au début de l’année 2021, l’Union Européenne a indiqué que la COVID-19 avait été « maîtrisée au Burundi en 2020 » mais que sa gestion « restera un défi en 2021 ». Dans ce message de nouvel an des chefs de missions de l’Union Européenne au Burundi, « les chefs de missions se réjouissent que les autorités burundaises aient saisi les occasions qui se présentaient et pris des initiatives en vue du réchauffement de leurs relations avec l’Union Européenne ».

C’est justement ce réchauffement des relations qui est en jeu. Les relations qui sont entachées par le non-respect de l'article 96 de l'accord de Cotonou depuis le début de la crise liée au troisième mandat du président de la République. Ces analystes sont convaincus qu’en plus des exigences d’amélioration du climat politique, de la bonne gouvernance ou du respect des droits de l’homme, l’Union Européenne a également obligé les autorités burundaises à être transparentes dans la gestion de la pandémie qui fait trembler le monde depuis le début de l’année 2020. 

Pourquoi l’Union Européenne ?

lundi 15 juin 2020

Burundi : un pays sans président de la République.

Pierre NKURUNZIZA ( Crédit Photo Présidence du Burundi )

Depuis le lundi dernier, le Burundi n’a pas de président de la République après la mort de Pierre Nkurunziza.
La cour constitutionnelle, qui a le pouvoir de statuer sur la continuité au haut sommet de l’Etat dans une telle circonstance, a décidé que l’intérim n’était pas nécessaire.

Dans son arrêt du 12 juin 2020, la cour constitutionnelle décide « que l’intérim n’est pas nécessaire » et « qu’il faut procéder, le plus tôt possible, à la prestation de serment du Président élu en la personne de Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE ».

Mais en attendant l’investiture d’Evariste Ndayishimiye qui est programmé pour ce jeudi au stade

mardi 17 septembre 2019

Burundi : Pourquoi la commission d’enquête alerte-t-elle sur les élections de 2020?

La Commission d’enquête sur le Burundi présente son rapport final à la mi-journée de ce mardi à Genève. Mais avant cette présentation attendue à la 17ème réunion de la 42ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Commission d’enquête a déjà alerté sur d’éventuelles violations des droits de l’homme liées au processus électoral en cours.
Publié par la Radio Publique Africaine
‘’Nous disons à la communauté internationale de ne pas seulement enquêter sur ce qui est fait mais il faut aussi prendre les mesures, avoir les instruments, pour éviter que ça se fasse. », a déclaré le président de la Commission d’enquête sur le Burundi, dans la conférence de presse de ce jeudi, pour expliquer le rôle des huit facteurs de risque évoqués dans le nouveau rapport.
L’insécurité et l’instabilité socio-politique, la faiblesse des structures étatiques en particulier le système judiciaire, et

samedi 27 juillet 2019

44 martyrs du Burundi sur la voie de la canonisation


Une étape historique s’est déroulée le 21 juin dernier pour l’Église burundaise: l’ouverture de la phase diocésaine du procès de canonisation de 44 martyrs, tués entre 1972 et 1997. 
Il s’agit de la première cause de canonisation ouverte dans le pays. 
Les évêques du Burundi ont reconnu en ces témoins des «modèles de fraternité».

Adélaïde Patrignani (avec Fides et dacb.org) – Cité du Vatican

Avec cette première ouverture de la phase diocésaine d’un procès de canonisation au Burundi, l’Église locale a voulu «célébrer un groupe de personnes qui, au nom de Jésus, ont offert leurs vies pour montrer que notre fraternité dans le Christ est plus importante que l’appartenance à un groupe ethnique». «C’est un grand témoignage, un message que nous considérons vraiment nécessaire pour tous les chrétiens. Nous souhaitons célébrer la fraternité chrétienne», ont également déclaré les évêques du pays à cette occasion.

Ce procès concerne deux missionnaires xavériens et une bénévole, tous de nationalité italienne, tués à Buyengero en 1995, un prêtre burundais tué à Gitega en 1972 et 40 jeunes séminaristes du séminaire

vendredi 19 juillet 2019

Un leader des jeunes burundais : ‘’Il n’y a pas de révolution sans conscience.’’


Membre fondateur et président du Centre pour le Renforcement de l’Education et du Développement de la Jeunesse, CREDEJ en sigle, Arsène ARAKAZA dirige également le Mouvement International de la Jeunesse Burundaise, MIJB en sigle. 
Lorsque la crise de 2015 a éclaté, Arsène ARAKAZA était étudiant à l’Université du Burundi.

Monsieur Arsène ARAKAZA, vous avez dirigé des révoltes, des résistances à l’université du Burundi avant 2015. Vous avez également contesté le troisième mandat de Pierre NKURUNZIZA en 2015 mais à la même période de l’année, vous avez été contraint de fuir le pays. Avez-vous des remords aujourd'hui, quatre ans après ?  

C’est vrai, j’ai participé dans des mouvements de revendications avant même le troisième mandat