jeudi 31 mars 2016

Burundi-Rwanda: Le Rwanda veut la vérité sur la mort subite dans une prison burundaise de son ancien ambassadeur.

Jacques Bihozagara

        La mort soudaine de l'ancien ministre et ambassadeur du Rwanda Jacques Bihozagara est qualifiée d'obscure par le ministère des affaires étrangères rwandaises.

Dans un communiqué de ce jeudi, le MINAFFET indique que "la mort soudaine de Jacques Bihozagara est survenue dans des circonstances non élucidées dans la prison de Mpimba où il était illégalement incarcéré depuis décembre 2015 et interdit de toute visite familiale."

"Jacques Bihozagara est l'un de plusieurs Rwandais au Burundi qui sont morts d'une manière violente et suspecte ces derniers mois. Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Rwanda souhaite obtenir des informations

UE-Burundi: Des robinets financiers qui se ferment à tour de rôle.


         Les consultations avec l’Union Africaine ne sont pas à terme mais l’Union Européenne décide d’ores et déjà de suspendre l’envoi des 13 millions de Dollars qui revenaient jusqu’ici au gouvernement du Burundi l’un des plus importants contributeurs des troupes à l’AMISOM (African Union Mission in Somalia).

L’UE avait déjà menacé de revoir ses financements en rapport avec le déploiement des militaires burundais à l’AMISOM. Cependant cette décision de ne plus donner ce montant annuel de 13 millions n’affecte pas encore le déploiement de ces militaires burundais. Ces derniers continueront à obtenir leurs soldes respectifs de 800 Dollars par mois et par individu. Mais sur ce point aussi, en consultation avec l’UA, l’UE veut que cet argent

mercredi 9 mars 2016

Burundi: La situation du pays est-elle normale, explosive ou...?

Image tiré d'une vidéo d'un groupe rebelle à Bujumbura publiée par Reuters

        La question a été posée aux experts des droits de l'homme de l'ONU ce mardi, au dernier jour de la première phase de leur mission au Burundi. 

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition Pablo de Greiff a indiqué que les termes comme "situation explosive" utilisés dans les médias ou dans des conversations n'ont pas une véritable définition d'un point de vue légal mais que d'une manière générale ils servent à décrire une situation qu'on prédit et non pas exactement la situation telle qu'elle se présente sur le terrain. 

"Notre travail ne consiste pas à prédire mais nous analysons en nous basant sur la loi ce qui s'est passé

Burundi: “Il semble clair que les exécutions extrajudiciaires ont eu lieu.”, les mots qui reviennent encore à la clôture de la première phase de la mission des experts de l’ONU.



       

        Le rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires Christof Heyns a parlé des récentes allégations d’exécutions du mois de décembre 2015 lorsqu’il répondait aux questions des journalistes.

« Nous avons reçu des rapports, de l’extérieur bien sûr, à propos des allégations de l’année dernière qui disent qu’il y a eu plus de quatre cents exécutions extrajudiciaires. Nous ne sommes pas en mesure de vérifier ces chiffres mais à partir des discussions que nous avons eu avec des gens, des témoins ainsi que d’autres personnes impliquées d’une manière ou d’une autre, il semble clair que de telles exécutions ont eu lieu et il semble également clair que

mardi 8 mars 2016

Burundi: Que le candidat au poste d'Ombudsman lève la main!


Mohammed Rukara Khalfan prête serment devant le Parlement réuni au palais des congrès de Kigobe le 23 novembre 2010

        
        C’est de cette façon que s’est exclamé en rigolant un burundais lorsque l’on a évoqué l’éventuel rôle de cette institution dans le conflit burundais lié au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, quelques mois avant la fin du mandat du médiateur burundais. 

Le patron de l’institution Mohammed Rukara Khalfan vient de passer environ une année à l’étranger loin de la grogne du peuple burundais qu’il avait pourtant