vendredi 24 novembre 2017

L’EAC saisie : ‘’Que justice soit faite pour les musulmans emportés par le pouvoir de Pierre Nkurunziza !’’








Les noms de certains politiques assassinés dans la crise du troisième mandat de Pierre Nkurunziza figurent sur la liste dans la correspondance adressée à la Communauté Est-Africaine ce vendredi. L’auteur de la correspondance a choisi d’être représenté par un groupe d’avocats basés à Kampala en Ouganda.

         La correspondance du burundais Djuma Zuberi cite certains politiques burundais assassinés depuis le début de la crise liée au troisième mandat au Burundi en avril 2015. L’ancienne députée de l’East African Community Hafsa Mossi abattue par balles tout près de chez elle le 13 juillet 2016, l’ancien Président du parti UPD-Zigamibanga Zedi Feruzi assassiné par balles le 23 mai 2015 au lendemain de son discours galvanisant contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza ainsi que l’Imam Athuman Shaban brûlé vif dans sa voiture dans le quartier de Kinindo en 2015. Selon Djuma Zuberi, la justice burundaise n’a rien fait jusqu’ici pour identifier et juger les coupables.

Pourquoi plaider uniquement pour les musulmans

        Représenté par le groupe d’avocats de la sous-région Madiinah and Co. Advocates, Djuma Zuberi estime qu’à part les dossiers similaires comme ceux relatifs aux assassinats perpétrés par le pouvoir en place depuis le début de la contestation du troisième mandat de Pierre Nkurunziza, les musulmans sont souvent négligés ou ne sont pas tout simplement traités au même pied d’égalité que d’autres burundais. Djuma Zuberi accuse certains leaders de la communauté islamique du Burundi d’être complices du gouvernement en place dans ce qu’il appelle bafouement des droits des musulmans. A titre d’exemple, il donne également l’exemple du chef religieux Congera Hamza tué par balles par des gens suspectées d’être des agents du Service National de Renseignement à l’aube du 9 décembre 2010 dans la zone de Buyenzi en Mairie de Bujumbura alors qu’il se rendait à la mosquée. La vérité sur l’assassinat de cet imam qui ne mâchait pas ses mots n’est toujours pas connue, explique Djuma Zuberi. 

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'’Je suis musulman et je plaide pour les droits des musulmans. Quoi de plus normal !’’, réplique Djuma Zuberi à la question de savoir si son initiative ne vient pas créer des divisions au sein de la population burundaise.

        Djuma Zuberi indique que cette correspondance au secrétaire général de l’East African Community n’est que le début d’un long plaidoyer plus détaillé qu’il compte mener en collaboration avec ses avocats du groupe Madiinah and Co. Advocates.


Le but de cette première correspondance, selon le groupe Madiinah and Co. Advocates, est d’inciter la Communauté Est-Africaine dont fait partie le Burundi,  à forcer les autorités de ce pays d’honorer les traités et juger les auteurs des crimes contre les musulmans.

lundi 4 septembre 2017

Les rebelles de RED-Tabara capturés à Rurambo seraient transférés à Kinshasa


Les combattants du mouvement RED-Tabara, qui, ont été capturés par l'armée congolaise dans la localité de Rurambo dans la province du Sud-Kivu seraient conduits dans une prison à Kinshasa.
Certaines sources affirment qu'il s'agit d'une trentaine d'hommes.

Certaines sources en République Démocratique du Congo indiquent qu'une trentaine de rebelles burundais ont été transférés à Kinshasa après avoir passé quelques jours dans la ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu.

Ces rebelles burundais ont été capturés le 22 août 2017 par les Forces Armées

mercredi 23 août 2017

Le Chef d'Etat-major de RED-Tabara capturé sans résistance en RDC

Officier congolais Photo actualite.cd

La surprise a été de taille pour les rebelles du mouvement RED-Tabara (Résistance pour un Etat de Droit) vers la fin de la journée de ce mardi. 
Une dizaine d'hommes de ce mouvement se sont retrouvés face aux FARDC en sureffectif dans les hauts plateaux du village de Rurambo à l'Est de la République Démocratique du Congo. 
Le Général-Major Melchiade BIREMBA

jeudi 17 novembre 2016

Burundi: Pourquoi les pourparlers inter-burundais ne sont pas possibles sur le sol burundais.

Tatien SIBOMANA (Porte-Parole du parti UPRONA indépendant



        Plusieurs raisons ont été évoquées par un cadre du parti UPRONA indépendant au lendemain d’une polémique provoquée par les propos de Jamal Benomar qui a laissé croire que ce dialogue politique pouvait se tenir au Burundi.

        Premièrement, selon Tatien Sibomana, la sécurité n’est pas assurée pour les politiques et les activistes de la société civile qui devraient participer à un dialogue inclusif au Burundi. 

Et si un dialogue véritable et inclusif devait se tenir au Burundi, poursuit Tatien Sibomana, il faudrait d’abord que les participants soient en sécurité et cela veut dire qu’il doit y avoir les forces neutres sur terrain. ‘’Nous allons revenir donc à la case de la MAPROBU’’, a-t-il précisé.

        Deuxième conditionnalité, explique ce cadre de l’UPRONA non reconnu par le pouvoir de Bujumbura, c’est que les mandats d’arrêt qui pèsent sur tous ces gens qui ont pris le chemin de l’exil soient levés.  Il explique que tous ces politiques, membres de la société civile et journalistes qui ont fui l'insécurité ne peuvent pas envisager de rentrer au Burundi sans que ces mandats d'arrêt ne soient annulés.

        Troisième conditionnalité, ‘’nous devons nous entendre sur la médiation’’, indique Tatien Sibomana en ajoutant que ‘’il est hors de question que la médiation soit assurée par la fameuse CNDI du parti CNDD-FDD.’’ parce que, dit-il, 

        ‘’ça engendre d’ailleurs la conditionnalité numéro quatre, nous devons nous entendre sur quoi discuter’’. Selon Tatien Sibomana, tout le monde sait que la crise actuelle a été causée par ces gens qui ont violé l’Accord d’Arusha de Paix et de Réconciliation et la Constitution qui en est issue. Pour lui donc, cette Commission Nationale de Dialogue Inter-burundais, qui prône la révision voire même l’abrogation pure et simple de l’Accord d’Arusha, n’est pas capable de diriger les pourparlers. 

        Enfin, ce cadre de l’UPRONA indépendant signale qu’il faudrait s’entendre sur la période que devrait durer ce dialogue. Selon lui, le dialogue véritable doit se clôturer le plus vite possible pour passer à la phase des institutions légitimes pour préparer par la suite les institutions globales issues des élections crédibles. 

        Dans cette analyse qu’il a faite sur la radio Inzamba, ce cadre de l’UPRONA de l’opposition Tatien Sibomana conclut qu’étant donné la situation actuelle du pays un dialogue crédible et inclusif est impossible sur le sol burundais.      

samedi 13 août 2016

Burundi: Le Barreau de Génève crie aux Représailles Institutionnalisées envers 4 Avocats burundais.



Me Armel Niyongere (Président de l'ACAT-Burundi)

C’est par ces mots que l’Ordre des Avocats de Génève (ODAGE) tente de dissuader le gouvernement du Burundi de la démarche de radier 4 Avocats du barreau de Bujumbura.

A travers une correspondance adressée au procureur général, l’ODAGE exhorte les autorités burundaises à retirer immédiatement la