jeudi 25 avril 2019

''Que le mandat expire ou pas, le système Pierre Nkurunziza restera le même''

Il a participé à presque toutes les protestations contre la révision de la constitution qui visait à accorder un mandat supplémentaire au président de la République.
En 2014, Chauvineau MUGWENGEZO en collaboration avec le président du parti MSD ont planifié une manifestation, déguisée en sport de masse, pour, entre autres, contester un éventuel mandat supplémentaire du président Pierre Nkurunziza qui se profilait déjà à l'horizon.
La révolte a été réprimée à coups de balles réelles par la police burundaise qui n'a pas hésité à attaquer la permanence nationale du parti MSD où s'étaient retranchés Chauvineau MUGWENGEZO, Alexis SINDUHIJE ainsi que certains membres de leurs partis respectifs.
Reconnu actuellement comme président de l'UPD-Zigamibanga par une partie des membres suite aux crises répétitives au sein du comité central de ce parti, Chauvineau MUGWENGEZO se dit toujours déterminé à combattre un système qui a violé et la constitution et l'accord d'Arusha.

Monsieur Chauvineau MUGWENGEZO, vous avez participé dans presque tous les mouvements contestataires du troisième mandat en 2014 et même en 2015 avant et après l’approbation de la candidature du président Pierre NKURUNZIZA par son parti. Aujourd’hui en 2019, vous arrive-t-il de penser que vous avez fait tout ça pour rien ?

En ma qualité de Vice-président et Porte-parole de l'ADC-Ikibiri, j'ai participé à la Manifestation du 8 Mars 2014 pour contester l'élan et la menace de Nkurunziza de violer la Constitution de la République du Burundi et d'autres pratiques qui mettaient en péril les acquis d'Arusha. C'est ainsi que nous avons lancé, dans le cadre de l'ADC-Ikibiri, un ultimatum visant à obtenir, de la part du pouvoir, la renonciation de tout projet de révision de la Constitution. Après plusieurs tractations avec le pouvoir qui nous a envoyé des émissaires pour nous convaincre de surseoir à notre ultimatum, nous avons campé sur notre décision de manifester pour le 08/03/2014. La nuit du 7 au 8 mars a été caractérisée par beaucoup de messages y compris notre assassinat, SINDUHIJE et moi-même, en pleine manifestation. Mais nous avons campé sur notre position.

mercredi 24 avril 2019

CNL ou Congrès Non Libre du Burundi


Le congrès national du CNL, qui a mis en place le comité central de ce parti , n'a rien changé sur l'attitude des membres du parti au pouvoir envers les fidèles d'Agathon Rwasa. Le lendemain de cette rencontre de samedi, les membres du Congrès National pour la Liberté de Rukira n'ont pas eu droit au répit. Trois morts en deux jours seulement.

L'enterrement de deux membres du CNL, qui ont succombé à leurs blessures ce mardi, est programmé ce mercredi. Celui qui a rendu l'âme lundi a été enseveli ce mardi. Un enterrement suivi de l'arrestation par la police d'un autre membre du Congrès National pour la Liberté.
Au total, neuf militants du CNL ont été admis dans les structures de santé à Muyinga après

lundi 15 avril 2019

La France gèle les avoirs de plusieurs responsables burundais, accusés d’atteintes à la démocratie

La France a décrété le gel des avoirs de quatre responsables du Burundi, accusés d’atteintes à la démocratie ou d’actes de violences en 2015, à l’annonce d’une troisième candidature du président Pierre Nkurunziza.


La France a décrété le gel des avoirs de plusieurs responsables burundais accusés d’atteintes à la démocratie ou d’actes de violences en 2015, à l’annonce d’une troisième candidature du chef de l’État, selon un arrêté paru ce dimanche 14 avril au Journal officiel.

Le directeur général adjoint de la police nationale, Godefroid Bizimana, est le premier visé, accusé « d’avoir porté atteinte à la démocratie » et de « recours disproportionné à la force et actes de répression violente » des manifestations d’opposants ayant suivi l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza.

Trois autres responsables concernés

Suivent un chef de cabinet de la présidence, Gervais Ndirakobuca, pour avoir ordonné « un recours disproportionné à la force » face aux manifestants ; 
un ancien « chargé de missions de la Présidence », Léonard Ngendakumana, « responsable d’actes de violences - attaques à la grenade » contre les manifestants ; 
et un agent des services de renseignements, Mathias-Joseph Niyonzima, qui a « incité à la violence » et « formé les milices paramilitaires Imbonerakure », responsable de « graves atteintes aux droits de l’homme au Burundi ».


« Les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par les personnes mentionnées sont gelés » précise l’arrêté en date du 11 avril, qui entre en vigueur ce dimanche pour une durée de six mois.

Une crise politique meurtrière

En annonçant sa candidature - contraire à la constitution - à un troisième mandat le 25 avril 2015, le président du Burundi Pierre Nkurunziza avait plongé le pays dans une crise politique meurtrière.
Dès le lendemain, des manifestations gagnaient la capitale Bujumbura, violemment réprimées. Puis une tentative avortée de coup d’État le mois suivant et des troubles qui se sont poursuivis tout au long de l’année avaient fait plusieurs dizaines de morts et provoqué le départ précipité de milliers de Burundais vers le Rwanda voisin.

                                                                                                       Par Ouest France


jeudi 11 avril 2019

AFFAIRE NDADAYE : Troisième comparution de quatre hauts officiers ex-Fab accusés d'assassinat contre le président Ndadaye

Mardi 9 Avril 2019
Les colonels Laurent Niyonkuru, Anicet Nahigombeye et Gabriel Gunungu ainsi que le général Célestin Ndayisaba ont comparu pour la troisième fois devant la chambre de conseil de la cour suprême en itinérance à Gitega (centre du pays).
INFO SOS Médias Burundi
Sous la haute surveillance des policiers lourdement armés et les agents du SNR, la séance s’est déroulée à la cour d’appel de Gitega.
Selon un des avocats de la défense, ces hauts officiers sont accusés d'attentat contre le président Ndadaye, attentat contre l’autorité de l’Etat et massacre, dévastation et pillage. La décision est attendue dans un délai ne dépassant pas 48h.
Durant les deux précédentes séances, la cour suprême avait confirmé la détention préventive des quatre hauts officiers.


                                                                                                                Par SOS Médias Burundi

mercredi 10 avril 2019

L'évangéliste arrêté est un menteur selon le chef de la Fédération du Football du Burundi


Le président de la Fédération de Football du Burundi, Révérien Ndikuriyo, indique que le dossier d'arrestation de l'évangéliste Modeste Kayihura concerne la justice et non pas la FFB.

Il souligne également que le pasteur de l'église Faith Practice Miracles Ministries a menti dans ses ''pronostics''.

''Je voudrais démentir celui qui a dit que nous ne gagnerons aucun match. Nous le démentissons. Parce que nous, nous gagnerons. Notre équipe va bien se comporter'', lance Révérien Ndikuriyo qui indique que l'équipe nationale de football du Burundi ne sera pas un outsider en Egypte contrairement à ce que certains pensent et à ce qu'a annoncé l'évangéliste détenu.

La FFB n'est pas un tribunal

''Je ne sais pas si Modeste est détenu, je ne le connais même pas'', a répondu Révérien Ndikuriyo à un journaliste dans la conférence de presse de ce lundi, avant de dire que ni lui ni la FFB ne peuvent pas faire le travail de la justice.

Révérien Ndikuriyo indique que, par ailleurs, les burundais, dont lui-même, sentaient la qualification