mardi 29 décembre 2015

Entebbe : Démarrage controversé des pourparlers inter-burundais.

Alain-Aimé Nyamitwe, ministre des relations extérieures




       
        La rencontre de ce lundi des négociateurs burundais à Entebbe State House sous la médiation du Président de l'Ouganda Yoweri Kaguta Museveni était une prise de contact pour les négociations à venir.


Cependant, trois points essentiels sont à retenir :




1. Le gouvernement de Pierre Nkurunziza compte boycotter le prochain rendez-vous

        Alain Aimé Nyamitwe a précisé que son gouvernement n'envisage pas de dialoguer

dimanche 27 décembre 2015

Burundi : La Campagne Halte au 3ème Mandat quitte le CNARED.

Quelques représentants de la Campagne Halte au 3ème Mandat
        La décision de la Campagne Halte au 3 ème Mandat (CHTM) de se retirer du CNARED ( Conseil National pour le Respect de l’Accord d’Arusha et la Restauration d’un Etat de Droit ) intervient la veille de l'ouverture des pourpalers interburundais à Entebbe en Ouganda.

Toutefois, cette décision ne change rien sur l'ouverture officielle des négociations prévue ce lundi 28 décembre 2015.

L'effectif des participants reste inchangé 

        L'ouverture solennelle du dialogue interburundais compte accueillir une cinquantaine de burundais.
Les membres du gouvernement de Pierre Nkurunziza, le CNARED, la Société Civile, les

lundi 21 décembre 2015

Burundi : Le MSD réagit aux sanctions des USA : "Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation; et d'un homme, il fait un lâche."

      

        C'est par l'une des citations de l'Ancien Président des USA Abraham Lincoln  que le parti MSD (Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie) répond aux sanctions imposées par les Etats-Unis à son leader Alexis Sinduhije.

Dans un communiqué de ce lundi, le MSD se dit heureux de constater que "la justesse morale de la cause qu'elle défend est en harmonie avec les valeurs incarnées par les pères spirituels des Etats-Unis d'Amérique, tel Abraham Lincoln pour qui "le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation; et d'un homme, il fait un lâche"." 


        

        Pour le parti MSD, "combattre énergiquement Pierre Nkurunziza est un acte citoyen, et si

Burundi : La MAPROBU interviendra-t-elle réellement ?

        La question est au bout des lèvres de certains burundais : "Est-ce que cette MAPROBU (Mission Africaine de Prévention et de Protection au Burundi) viendra t-elle réellement?"

Depuis l'annonce de la proposition de ce jeudi de l'envoi des troupes africaines au Burundi, les réactions fusent de partout.

Cette présence imminente des forces de l'Union Africaine qui devraient compter 5000 hommes au début avec mandat de protection des civils n'est pas du tout souhaitée par

samedi 19 décembre 2015

Burundi : Alexis Sinduhije figure parmi les 4 nouveaux burundais sanctionnés par les USA.

Alexis Sinduhije, président du MSD


        Le président du parti MSD (Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie) est le quatrième sur la nouvelle liste des personnes sanctionnées par les Etats-Unis d'Amérique.

Les avoirs des quatre personnalités qui sont sous la juridiction des Etats Unis seront gelés et toute collaboration avec ces personnes sur le sol américain est interdite. 






Le premier sur la liste c'est Général Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika.

Il a participé, selon les USA, dans différentes exactions contre les opposants au

Burundi : La MINUSCA ne veut pas de Gaspard Baratuza dans ses rangs.

Colonel Gaspard Baratuza

        La MINUSCA (Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine) décide finalement de suspendre le déploiement de Colonel Gaspard Baratuza dans ses troupes.

Sur son récent tweet de ce vendredi, la MINUSCA dit ce qui suit :

"Based on the information brought to attention regarding , a decision was made to suspend his deployment to

        L'annulation de son déploiement au sein des forces onusiennes intervient après plusieurs

dimanche 13 décembre 2015

Burundi : Colonel Gaspard Baratuza tente-t-il de couvrir les exécutions, plus d'une centaine d'exécutions?

Colonel Gaspard Baratuza

Certains habitants de Nyakabiga et Musaga pensent que si.

"Les cadavres sont très visibles dans les rues et à l'intérieur de nos maisons. Nos proches, nos enfants, et nos voisins innocents se sont faits massacrer par des policiers et militaires." a indiqué une dame de Nyakabiga en sanglotant ce vendredi.

        Les habitants de ces quartiers particulièrement touchés par les exécutions d'une centaine de jeunes dans la nuit de vendredi disent que le porte-parole de l'armée burundaise veut faire croire que les victimes ont trouvé la mort sur le champ de bataille au cours de l'attaque des camps militaires. Ce qui est ce qui est, pourtant, différent de ce qu'il avait annoncé au cours de la journée de vendredi, signalent-ils.

Un écart de taille entre les 2 bilans de Colonel Baratuza

        Dans la mi-journée de ce vendredi, le porte-parole de la FDN (Force de Défense Nationale) a annoncé sur la Radio Télévision Nationale du Burundi que le bilan des affrontements était de 12 insurgés tués, 20 insurgés capturés et 5 militaires blessés.

Et Colonel Gaspard Baratuza d'ajouter que tout était rentré dans l'ordre.

Et pourtant, 24 heures après, Colonel Gaspard Baratuza a dressé un autre bilan très différent du premier : 79 insurgés tués, 45 insurgés faits prisonniers et 8 militaires et policiers tués.
Le porte-parole de la FDN a poursuivi son nouveau bilan en indiquant que 21 militaires et policiers ont été blessés au cours de cette attaque des camps militaires.

L'objectif est de cacher la vérité

        Certains défenseurs des droits de l'homme ont dénombré plus de

samedi 12 décembre 2015

Burundi : Des dizaines d'exécutions après l'attaque des camps militaires.

        Certains cadavres jonchaient encore les rues de la zone Nyakabiga dans la matinée de ce samedi.

La population accuse la police d'avoir massacré ces civils innocents dont certains ont été arrêtés ailleurs.

Certains habitants de Nyakabiga parle d'une vingtaine de morts depuis la journée de ce vendredi.

Certaines victimes ont été assassinées alors qu'elles s'étaient enfermées chez elles.

Dans plusieurs zones de la ville de Bujumbura comme Nyakabiga, Musaga, Bwiza et Ngagara les policiers y ont imposé un blocus depuis vendredi.


"Nous ne pouvons pas sortir de chez nous. C'est impossible, la police est devant la porte et ça tire de partout." témoignait un habitant de Nyakabiga ce vendredi. 



D'autres ont été obligés par la police de s'allonger par terre avant de   leur tirer une balle dans la tête.

Il est pour le moment difficile d'avoir le bilan de la zone Musaga, le principal lieu d'affrontements entre un groupe armé et les forces de l'ordre à l'aube de ce vendredi.

Mais, pendant la soirée, les exécutions y ont également été signalées.
"Il y a deux cadavres devant chez nous." a affirmé ce Samedi matin un habitant du quartier Kinanira qui ajoute qu'ils vont mourir de faim parce qu'ils ne peuvent pas sortir de chez eux depuis vendredi.

L'attaque des Camps militaires de Vendredi

        Le porte-parole de l'armée colonel Gaspard Baratuza donne un bilan de

mercredi 9 décembre 2015

Consultations UE-Burundi : Conclusions embarrassantes pour le Burundi.


Publié par l'Union Européenne ce mardi

08/12/2015 (COMMUNIQUE DE PRESSE UE)

à la fin des premières consultations au titre de

l'article 96 de l'Accord de Cotonou.

  

Consultations UE - République du Burundi au titre de l'article 96 de l'Accord de Cotonou - Conclusions de l'Union européenne


L'Union européenne considère que les éléments essentiels repris à l'article 9 de l'Accord de Cotonou n'ont pas été respectés par la République du Burundi.

Le dialogue politique avec le Gouvernement du Burundi a conduit à l'ouverture de consultations au titre de l'article 96 de l'Accord afin d'examiner la situation et les possibles solutions pour assurer le respect des éléments essentiels visés à l'article 9(2) de l'Accord, c'est-à-dire des droits de l'homme, des principes démocratiques et de l'État de droit.

Suite aux consultations qui ont eu lieu à Bruxelles le 8 décembre, l'Union européenne a pris note des réponses apportées par le Gouvernement du Burundi et de son engagement à fournir des clarifications aux questions posées et à accélérer certaines procédures judiciaires.

Néanmoins, l'Union européenne considère que les positions exprimées ne permettent pas de remédier globalement aux manquements des éléments essentiels de son partenariat avec la République du Burundi.

Ces positions ne permettent pas non plus de répondre de façon satisfaisante aux décisions du Conseil Paix et Sécurité de l'Union Africaine des 17 octobre et 13 novembre 2015, en particulier sur la nécessité de la mise en œuvre rapide d'un dialogue sincère et inclusif, fondé sur le respect de l'accord d'Arusha.

Les consultations sont clôturées et des mesures appropriées seront proposées aux instances décisionnelles de l'Union européenne.

Dans l'attente de l'adoption des mesures appropriées, des mesures conservatoires pourraient être prises quant aux activités de coopération en cours  et en limitant des activités de coopération nouvelles aux actions à caractère humanitaire ou bénéficiant directement aux populations.

L'engagement ferme et opérationnel du Gouvernement du Burundi à participer dans les meilleurs délais au dialogue cité ci-dessus, comme d'ailleurs demandé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies dans sa Résolution 2248 du 12 novembre 2015, constituera un signal positif.

L'Union européenne continuera à suivre avec attention les développements au Burundi et réitère sa disposition à des discussions constructives, à la condition d'engagements concrets et crédibles de la partie burundaise, permettant le respect des éléments essentiels de l'Accord de Cotonou.

 

lundi 7 décembre 2015

Burundi : Que dit l'article 96 de l'Accord de Cotonou, base des Consultations UE-Burundi?

        Les consultations Union Européenne-Burundi, dans le cadre de l'article 96 de l'Accord de Cotonou, vont débuter ce mardi, 08/12/2015, à Bruxelles en Belgique.

        Signé à Cotonou le 23/06/2000, revisé pour la première fois à Luxembourg le 25/06/2005 et revisé pour la seconde fois à Ouagadougou le 22/06/2010, l'Accord de Cotonou est un accord de partenariat entre les membres du groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), d'une part, et l'Union Européenne et ses Etats membres, d'autre part.

        L’objectif central de la coopération ACP-UE est la réduction et, à terme, l’éradication de la pauvreté, le développement durable et l’intégration progressive des pays ACP dans l’économie mondiale.
Dans ce contexte, le cadre et les orientations de coopération sont adaptés aux situations particulières de chaque pays ACP et appuient la promotion de l’appropriation locale des réformes économiques et

Consultations UE-Burundi, article 8 de l'Accord de Cotonou.





         L'article 8 a été cité dans l'Article 96 de l'Accord de Cotonou dont il est question dans les consultations Union Européenne-Burundi qui débutent ce mardi, 08/12/2015.

 ARTICLE 8

Dialogue politique

1. Les parties mènent, de façon régulière, un dialogue politique global, équilibré et approfondi conduisant à des engagements mutuels.

2. Ce dialogue a pour objectif d’échanger des informations, d’encourager la compréhension
mutuelle ainsi que de faciliter la définition de priorités et de principes communs, en particulier en reconnaissant les liens existant entre les différents aspects des relations nouées entre les parties et entre les divers domaines de la coopération prévus par le présent accord. 
Le dialogue doit faciliter les consultations et renforcer la coopération entre les parties au

Consultations Union Européenne-Burudi, l'article 97 de l'Accord de Cotonou.

       L'article 97 a été cité dans l'article 8, et ce dernier a été cité dans l'Article 96 de l'Accord de Cotonou qui fait l'objet des Consultations UE-Burundi qui débutent ce mardi, 08/12/2015 à Bruxelles.



ARTICLE 97

Procédure de consultation et mesures appropriées concernant la corruption

1. Les parties considèrent que, dans les cas où la Communauté est un partenaire important en termes d’appui financier aux politiques et programmes économiques et

Consultations Union Européenne-Burundi, l'article 9 de l'Accord de Cotonou.



        L'article 9(paragraphes 2 et 4) a été cité dans l'Article 96 de l'Accord de Cotonou qui fera l'objet des consultations UE-Burundi à partir de ce mardi, 08/12/2015 à Bruxelles.

 ARTICLE 9

2. Les parties se réfèrent à leurs obligations et à leurs engagements internationaux en matière de respect des droits de l’homme. Elles réitèrent leur profond attachement à la dignité et aux droits de l’homme qui constituent des aspirations légitimes des individus et des peuples. Les droits de l’homme sont universels, indivisibles et interdépendants. 
Les parties s’engagent à promouvoir et protéger toutes les

Consultations UE-Burundi, l'annexe VII de l'Accord de Cotonou.



        L'annexe vii a été évoqué dans l'Article 96 de l'Accord de Cotonou qui sera au centre des consultations UE-Burundi.

 ANNEXE VII

DIALOGUE POLITIQUE SUR LES DROITS DE L’HOMME,
LES PRINCIPES DÉMOCRATIQUES ET L’ÉTAT DE DROIT

ARTICLE PREMIER

Objectifs

1. Les consultations, prévues par l'Article 96, paragraphe 2, point a), auront lieu, sauf en cas d’urgence particulière, après épuisement des possibilités de dialogue politique prévues par l’Article 8 et l’Article 9, paragraphe 4, de l’accord.

2. Les deux parties devraient mener ce dialogue politique dans l’esprit de l’accord et

dimanche 6 décembre 2015

Burundi : 4 véhicules de la RPA "chopés" par la police.

Look extérieur des bâtiments de la RPA après l'attaque 14/05/2015
      
      

        C'était ce vendredi aux environs de 16 heures que, certains policiers de la BAE (Brigade Anti-Emeutes) dirigés par Désiré Uwamahoro, ont investi deux ménages du quartier Mutanga Nord dont celui du représentant légal de la RPA (Radio Publique Africaine) pour prendre de force quatre véhicules de cet organe de presse.

Les police n'a présenté aucun mandat aux personnes trouvées sur place.


Le directeur de la RPA crie au scandale

        En exil depuis quelques mois, le directeur de la RPA Bob Rugurika dénonce

samedi 5 décembre 2015

Trois morts en tenues policières dans une fusillade à Bujumbura.

Corps des "assaillants" et armes "saisies"
        C'était vers 9 heures dans la matinée de ce vendredi que les habitants de la mairie de Bujumbura ont entendu plusieurs coups de feu.

En fait, trois hommes en tenues de la police de l'API ( Appui pour la Protection des Institutions) venaient
d'être abattus par la police sur la chaussée du peuple Murundi, tout près du Commissariat de la Police Judiciaire situé dans la zone Bwiza.


La version de la police nationale du Burundi

        "L'officier visé n'était pas dans

mercredi 2 décembre 2015

Burundi : Un anti-3ème mandat parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde.

        Il est classé parmi les 100 Plus Grands Penseurs du monde de l'année 2015 par l'hebdomadaire américain Foreign Policy.

The Foreign Policy Magazine classe Pierre Claver Mbonimpa dans la catégorie des Advocates ou Avocats ou encore Ceux qui plaident pour une cause, une idée.

Le président de l'APRODH (Association Burundaise pour la Protection des Droits Humains et des Personnes Détenues) est considéré par le magazine américain comme

Une autre nuit meurtrière au Burundi : 5 morts.


        3 corps sans vie ont été retrouvés au niveau de la treizième avenue du

quartier Mutakura (zone Cibitoke, commune Ntahangwa) dans la matinée

de ce mercredi.

Les trois jeunes gens ont été égorgés par

mardi 1 décembre 2015

Une fiche d’identification qui fait peur.



       
« On nous demande d’indiquer notre ethnie, notre adresse physique et notre numéro de téléphone. Ca m’a semblé anormal parce qu’aujourd’hui nous travaillons avec la peur au ventre. Nous traversons une période très particulière c’est pourquoi notre survie ou notre mort dépendent aussi de nos supérieurs hiérarchiques. », témoigne un enseignant de la mairie de Bujumbura qui indique que certains enseignants ont refusé de remplir cette fiche fournie par les directeurs des écoles.

Les accords d’Arusha ne prévoient pas de recensement ethnique dans les écoles

« Nous ne nous sommes jamais convenu, au cours des négociations d’Arusha, de compter le nombre

jeudi 26 novembre 2015

Des nuits sanglantes se succèdent à Bujumbura.

       
        Ce corps saignant et ligoté a été retrouvé à quelques mètres de la prison centrale de Mpimba dans la zone Musaga dans la matinée de ce jeudi, affirment les habitants de cette zone du sud de Bujumbura.

Les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues même si des traces d'objets tranchants sont très visibles sur le cou et sur la tête de la victime. 

        Une femme a également été retrouvée morte dans la même matinée à la neuvième avenue de la zone Nyakabiga au centre de la ville de Bujumbura. Aline Nashimwubuntu a été tuée par balles par des hommes armés non identifiés dans la nuit de ce mercredi.

Un témoin cité par SOS Médias indique que les bourreaux cherchaient également le mari d'Aline qui avait eu le temps de s'enfuir à leur arrivée.

        Dans la même zone de Nyakabiga, deux personnes ont été tuées par balles par la police dans la nuit de ce mardi.
Un bistrot, un atelier de menuiserie où se trouvait un sentinelle qui fait partie des victimes et un kiosque ont également été détruits dans la même soirée.

mercredi 25 novembre 2015

La radiation de 10 ONGs choque les Etats-Unis d'Amérique.

      

        "Nous travaillons avec plusieurs associations de la société civile dans l'élaboration des programmes de développement, d'éducation et du bien-être. Par conséquent, nous craignons que les restrictions du gouvernement sur les activités de ces associations puissent nous empêcher de poursuivre cet aspect précieux de notre partenariat.", déplore l'Ambassade des Etats-Unis dans un communiqué de ce mardi.

Selon les Etats-Unis, cette suspension des activités des associations et le gel de leurs avoirs constituent un obstacle aux libertés des Burundais de réunion et d'expression et représentent un net recul dans la poursuite de la paix et le dialogue.

        Le pays de l'oncle Sam s'inquiète du fait que, selon lui, l'interaction entre le gouvernement et les ONGs locales vient d'être éliminée alors qu'elle devrait plutôt être respectueuse.
La société civile contribue à combler les lacunes dans les services gouvernementaux, précise ce communiqué des Etats-Unis.

        Cependant, les USA promettent de rester attachés au peuple burundais dans son expression des droits civils, politiques et humains tout en rappelant au gouvernement que continuer à restreindre l'expression démocratique, que ce soit par la société civile ou les médias, ne favorise pas la discussion ou la compréhension dont le peuple burundais a besoin.

        Les Etats-Unis d'Amérique terminent leur communiqué en lançant un appel au gouvernement de lever sans délai cette suspension des associations pour permettre aux citoyens burundais de maximiser leur capacité de développer leur pays dans la paix et la prospérité.

mardi 24 novembre 2015

Dix organisations de la société civile radiées par le ministère de l'intérieur.

        Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (FORSC), le FOCODE (Forum pour la Conscience et le Développement, l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), l'APRODH (Association Burundaise pour la Protection des Droits Humains et des Personnes Détenues), la PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l'Evolution de Mentalité), AMINA (Amicale des Militaires en Non Activité), FONTAINE-ISOKO (Fontaine ISOKO de la bonne gouvernance pour un développement intégré), la SPPDF (Synergie des Partenaires pour la Promotion des Droits de la Femme), le RCP (Réseau des Citoyens Probes) et l'Association MAISON SHALOM sont provisoirement suspendus par l'ordonnance ministérielle numéro 530/1597 du 23/11/2015.

Ces associations soutiennent les mouvements insurrectionnels selon le ministère de l'intérieur

        "Ces associations ont déclenché un mouvement insurrectionnel en date du 26 avril 2015.", a indiqué l'assistant du ministre, Thérence Mbonabuca, avant d'ajouter que le sort de ces associations sera définitivement connu après les enquêtes diligentées par le procureur général de la République.
Selon le ministère de l'intérieur, ces associations ont contribué à la perturbation de la sécurité dans le pays.

Une mesure sans valeur comme elle est prise par un gouvernement illégal

        "Celui qui se déclare ministre de l'intérieur n'en est pas un comme d'ailleurs le gouvernement auquel il appartient." souligne le délégué général du FORSC qui explique que toutes les mesures prises par un gouvernement illégal n'ont aucune valeur.
Vital Nshimirimana promet que les organisations de la société civile continueront de lutter contre le troisième mandat jusqu'à ce que Pierre Nkurunziza quitte le pouvoir.

En ce qui concerne les enquêtes évoquées par Thérence Mbonabuca, le délégué général du FORSC se dit étonné de constater que celui qui se déclare procureur général de la République n'est pas capable d'enquêter sur les massacres de la population civile et s'attaque aux associations qui ne demandent que le respect de la loi.



 

 

Obama sanctionne 4 officiers burundais et ...

        Alain Guillaume Bunyoni est le premier sur cette liste élaborée par la Maison Blanche. 

Ce ministre de la sécurité publique verra bientôt ses biens et comptes se trouvant aux Etats-Unis bloqués ou gelés.

Alain Guillaume Bunyoni n'a plus non plus le droit de se rendre aux Etats-Unis selon ces mesures de l'Executive Order de Barack Obama de ce 23 novembre 2015.

La Maison Blanche accuse Alain Guillaume Bunyoni de diriger une police qui, en collaboration avec la milice Imbonerakure, menace la paix, la sécurité et la stabilité du Burundi en intimidant et en réduisant au silence ceux qui sont censés s'opposer au gouvernement.
      
     

       Les mêmes sanctions visent le directeur général adjoint de la PNB (Police Nationale du Burundi) Godefroid Bizimana qui, selon la Maison Blanche, a dirigé les opérations où la police a utilisé une force disporportionnée face aux manifestants paisibles.

     


         Général Major Godefroid Niyombare est le troisième sur cette liste dressée par le pays de l'oncle Sam.

Cet ancien patron des services de renseignement burundais est accusé de contribuer à la détérioration de la stabilité du pays lors de sa tentative de coup-d'Etat au mois de mai 2015.

     
         Le quatrième sur la liste est Cyrille Ndayirukiye actuellement détenu dans la prison centrale de Gitega.


Cet ancien ministre de la défense est lui aussi accusé d'avoir participé, en complicité avec Godefroid Niyombare, au renversement raté du pouvoir de Pierre Nkurunziza en mai dernier.

Toutefois, le président des Etats-Unis demande au gouvernement burundais de garantir des visites intégrales et régulières des experts indépendants pour s'assurer que Cyrille Ndayirukiye et ses co-détenus ne subissent pas des tortures ou de mauvais traitements.

     
         "Cette décision est urgente parce que la situation du Burundi constitue une menace pour la sécurité intérieure et la politique extérieure des Etats-Unis." a déclaré la Maison Blanche.

dimanche 22 novembre 2015

Au moins un mort dans une opération de la BAE au nord de Bujumbura.


Fulgence Bwankoko c'est l'une des victimes de l'opération de la Brigade Anti-Emeutes ( BAE ) dans un bistrot du quartier quatre de la zone Ngagara dans la soirée de ce samedi.

''Plusieurs policiers se sont introduits dans le bar et nous ont obligés de nous allonger par terre. Pris de panique, certains ont fui et les policiers ont commencé à tirer dans tous les sens.'', raconte un rescapé de cette intervention de la BAE dans ce bar surnommé ''Kwa Masuguru''.

Plusieurs coups-de-feu et des explosions des grenades s'en sont suivis dans la zone Ngagara comme dans plusieurs zones de la ville de Bujumbura dans la même soirée de samedi.
A Ngagara, une trentaine de personnes qui se trouvaient dans le bar ''Kwa Masuguru'' ont été arrêtées par la police de la Brigade Anti-Emeutes qui les accuse de perturber la sécurité.
Au cours de l'opération, certaines personnes ont également été blessées par les balles de la police.

Et dans la matinée de ce dimanche, deux autres corps sans vie ont été retrouvés dans la zone de Ngagara.